Éditions Avalou, 2025
Public : Enfants et adolescents de 9 à 15 ans
Nombre de participants : entre 5 et 10
Durée : entre 1h et 1h30
Matériel : Papier et crayon
Thèmes : nature et ressentis (l’autrice fournit des exemples de d’haïkus célèbres, des photos évocatrices et des exemples de vers imposés)
Atelier basé sur l’ouvrage Le Serment de l’Homme Rouge. Dans ce récit, Sophie Noël nous entraîne au coeur de la jungle indonésienne, semant la graine de l’éco-activisme et de l’amour de la nature dans l’esprit du lecteur. Elle invite à partager le courage et l’engagement de ses personnages pour défendre les animaux sauvages, tout en explorant des thèmes profonds tels que la quête de soi et le besoin impérieux de préserver notre monde. Elle propose un atelier basé sur l’écoute des sens, de la contemplation de la nature, thématiques au coeur de son roman.
Déroulement de l’atelier
- Présentation et échanges
Lors de cet atelier, l’autrice présente son métier, dévoile quelques anecdotes, ses routines d’écriture, ses choix, l’histoire du roman...
- Lecture d’extrait
- Création de haïku
Le haïku est un art consistant à écrire un petit poème contemplatif. C’est une pratique originaire du Japon qui ne doit pas être plus long qu’une respiration. Le temps d’un souffle, le haïku nous retranscrit une scène, un moment, un évènement vécu par l’auteur.
L’autrice propose d’écrire de courts poème en prose : tercet (3 lignes) - 17 syllabes en alternance 5-7-5 sur les thèmes de la nature, les saisons, les émotions, les 5 sens.
Après une recherche de son réservoir créatif, les participants tirent de petits papiers qui vont les guider dans l’écriture :
- Premier jeu : ils piochent deux vers au hasard et les assemblent, puis écrivent le 3ème (quel que soit l’ordre).
- Deuxième jeu : ils piochent un vers au hasard et doivent écrire les deux autres
- Troisième jeu : ils choisissent une image et écrivent 3 vers en se posant les questions suivantes : “Sur cette photo, je vois…” “Quand je regarde cette photo, je pense à…”, j’ai l’impression…”
Les participants sont maintenant prêts à écrire un haïkus sans image, ni autre vers.